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tous les sports
6 juin 2007

EURO 2008

Auteur d'un but splendide face à l'Ukraine (2-0), Nicolas Anelka a une nouvelle fois marqué des points en équipe de France. Derrière l'attaquant de Bolton, la paire Claude Makelele-Jérémy Toulalan a impressionné et mis les Bleus sur la voie du succès.

GREGORY COUPET : Une soirée tranquille sans aucun arrêt à effectuer. Comme à son habitude, le portier lyonnais s'est montré sûr dans ses prises de balles et précis dans les relances.

FRANÇOIS CLERC : Plus qu'un remp

Anelka fait le poids

Football Qualif. Euro 2008

Anelka fait le laçant. En l'absence de Willy Sagnol, le Lyonnais a parfaitement joué son rôle, en l'occurrence celui du chien de garde de Kalynychenko, l'empêchant ainsi de prendre le couloir. Mais il ne s'est pas contenté des tâches défensives puisqu'il s'est aussi montré entreprenant en attaquant, se procurant même deux occasions très nettes début de seconde période (48e et 54e). Un match très propre.

WILLIAM GALLAS : Longtemps incertain avant la rencontre, le Gunner a finalement pu tenir sa place mais à quel prix ? Le Gunner a en effet commis des erreurs inhabituelles, dans la relance le plus souvent, se montrant peu à son avantage en première période. Il a ensuite redresser la barre au retour des vestiaires. Quelques détails dans son entente avec Lilian Thuram restent à parfaire, notamment en terme de couverture défensive.

LILIAN THURAM : Unique champion du monde 1998 dans le groupe en raison des nombreuses blessures de ses coéquipiers, le capitaine des Bleus a mis une bonne demi-heure avant d'entrer dans le match. Auteur d'une bien meilleure deuxième période, le Barcelonais est en pleine forme en cette fin de saison. Son placement et son expérience sont un atout indéniable pour l'équipe de France.

ERIC ABIDAL : Malgré une grossière erreur de jugement juste avant la pause qui aurait pu coûter l'ouverture du score à son équipe (43e), le latéral gauche a réalisé une prestation somme toute très honorable. Auteur d'un bon retour sur Gusev (45e) qui évite à son gardien de disputer un face-à-face indécis face à l'Ukrainien, le Lyonnais s'est montré très solide dans les duels.

CLAUDE MAKELELE : A l'heure où les rumeurs font de plus en plus état de son possible départ de Chelsea et alors que sa fin de carrière en bleu se rapproche de jour en jour, le milieu français n'a jamais semblé aussi essentiel à l'équipe de France. Omniprésent dans l'entrejeu et à la récupération, le Blue a ratissé un nombre de ballons incalculable. En revanche, et c'est assez rare pour le signaler, il s'est aussi mué en passeur décisif pour Franck Ribéry sur le premier but (57e). Auteur d'une ouverture millimétrée pour le Marseillais alors que le bloc défensif ukrainien ne laissait rien passer, l'ancien Nantais s'est révélé être, après coup, le déclencheur du succès tricolore.

JEREMY TOULALAN : Mais combien a-t-il de poumons ? Car partout, il était partout sur le terrain. A la fois à la récupération mais aussi à la relance, le Lyonnais en arrive presque à faire oublier l'indispensable Patrick Vieira. Attention toutefois à ne pas vouloir en faire trop, au risque de parfois mettre sa défense en danger sur des relances imprécises.

FRANCK RIBERY : Le Stade de France ne lui réussissait pas jusqu'à présent. Deux fois finaliste malheureux de la Coupe de France avec Marseille, celui pour qui le Bayern Munich a proposé 25M&euro s'apprêtait une nouvelle fois à quitter l'antre de Saint-Denis sur un bilan maussade. Quand soudain... un éclair de génie ! Auteur de son deuxième but en équipe de France (57e), le jumeau de son premier en Coupe du monde face à l'Espagne, l'ancien Messin a fini le match en boulet de canon, manquant d'un rien le doublé dans les arrêts de jeu (90e). Au final, même s'il s'est montré inexistant pendant une heure, il sort avec le plein de confiance à l'image de ce geste technique et spectaculaire devant Tymoshchuk (88e).

SAMIR NASRI : Un premier quart d'heure tonitruant avant de baisser petit à petit de régime jusqu'à la pause. Il a beaucoup tenté de jouer vers l'avant, mais a trop peu souvent trouvé ses coéquipiers en bonne position. Son intégration chez les Bleus s'effectue tout de même à vitesse grand V, bien aidé il est vrai par son copain Ribéry avec qui la complémentarité n'est plus à démontrer. Serait-il plus productif derrière deux attaquants ? Peut-être mais rien n'est moins sûr. Remplacé en fin de match par LASSANA DIARRA après avoir beaucoup donné (81e).

FLORENT MALOUDA : Moins en vue que lors des dernières sorties, le meilleur joueur de Ligue 1 2006/2007 a mis du temps avant de faire la différence dans son couloir gauche. Il s'est alors excentré à droite, avec aussi peu de réussite. Peut-être était-il perturbé par son départ programmé de Lyon ? Malgré tout, lorsqu'il a des espaces, sa percussion et sa vitesse font toujours aussi mal à l'adversaire.

NICOLAS ANELKA : L'homme du match. Très remuant en première période et pourtant seul sur le front de l'attaque tricolore, l'unique buteur de Kaunas pour la victoire de la France en Lituanie (1-0) a longtemps couru dans le vide, à la recherche d'une position de frappe. Sans se décourager un instant par le peu de ballons touchés, il a continué de peser sur la défense ukrainienne avant de trouver finalement être récompensé. Mis en échec à deux reprises par Shovkovskyi (49e et 53e), le joueur de Bolton est ensuite enfin parvenu à enrichir son compteur buts (10) en équipe de France au terme d'une action de toute beauté ponctuée d'un coup du sombrero

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